Autoportraits

PARIS 2021

DOSSIER DE PRESSE

« Je suis ici et nulle part » semble dire Astrid Staes dans cette exposition intitulée Autoportraits - fragment artistique de l’exposition internationale Im-Possibility d’Elena Khorzhenevich, qui regroupe plusieurs artistes internationaux autour d’une même pensée, pied-de-nez au genre qui, habituellement, représente celui qui l’annonce.

Dans cette exposition, Astrid Staes n’est pas là. Et pourtant... Dans cette présence-absence, qui nous fait dire que la photographe n’est qu’une apparition dans ses photographies, demeurent les traces du passé. La photographie nous invite à penser que la lumière possède une mémoire. Les photographies que nous propose Astrid Staes sont une invitation à la solitude et à l’absence. Flotte dans cette lumière douce un temps révolu, agrégat de sensations et de sentiments, peau de l’âme délicatement suspendue par la photographe.

- Théo Bellanger

Anima, Autoportrait I

  • Papier baryté velvet fomatone 133 Format 13,5 x 20 dans feuille 30 x 40 Par Diamantino Quintas, 2021 5 exemplaires numérotés

Vue sur Terre, Autoportrait II

  • Papier baryté velvet fomatone 133 Format 13,5 x 20 dans feuille 30 x 40 Par Diamantino Quintas, 2021 5 exemplaires numérotés

La Vallée des Larmes, Autoportrait III

  • Papier baryté velvet fomatone 133 Format 13,5 x 20 dans feuille 30 x 40 Par Diamantino Quintas, 2021 5 exemplaires numérotés

Cataracte, Autoportrait IV

  • Papier baryté velvet fomatone 133 Format 13,5 x 20 dans feuille 30 x 40 Par Diamantino Quintas, 2021 5 exemplaires numérotés

Reste des Vagues, Autoportrait V

  • Papier baryté velvet fomatone 133 -Format 13,5 x 20 dans feuille 30 x 40 -Tirage réalisé par Diamantino Quintas, 2021 - 5 exemplaires numérotés

Diane, Autoportrait VI

  • Papier baryté velvet fomatone 133 Format 13,5 x 20 dans feuille 30 x 40 Par Diamantino Quintas, 2021 5 exemplaires numérotés

Les Os Noirs, Autoportrait VII

  • Papier baryté velvet fomatone 133 -Format 13,5 x 20 dans feuille 30 x 40 - Par Diamantino Quintas, 2021 - 5 exemplaires numérotés

Le Contrat, Autoportrait VIII

  • Papier baryté velvet fomatone 133 Format 13,5 x 20 dans feuille 30 x 40 Par Diamantino Quintas, 2021 5 exemplaires numérotés

Anima Autoportrait IX

  • Papier baryté velvet fomatone 133 Format 13,5 x 20 dans feuille 30 x 40 Par Diamantino Quintas, 2021 5 exemplaires numérotés

Rauque, Autoportrait X

  • Papier baryté velvet fomatone 133 Format 13,5 x 20 dans feuille 30 x 40 Par Diamantino Quintas, 2021 5 exemplaires numérotés

ARTICLES

THE IM-POSSIBILITY OF BEING

“ In her piece Astrid Staes, a young emerging Parisian artists, has created a dialogue about the body through its absence. The empty abandoned spaces of Astrid’s photographs create a presence that screams to be seen and yet is nowhere to be found. The silent cry of the impossibility to inhabit one’s body and be construed by it. The loneliness of being invisible to the external world and too visible to oneself.

Astrid Staes’s photographic series of the empty spaces are inspired by a Japanese phenomenon Kodokushi or lonely death :people dying alone and remaining undiscovered for a long period of time.”

- Elena Korzhenevich

« AUTOPORTRAIT » – Parler en silence

“Astrid Staes a l’œil sensible. Non pas qu’elle délaisse la technique, mais elle donne la préséance à ses sens, très fins, très subtils. Purgation des passions, besoin cathartique de s’abandonner dans l’immensité du vide, les images de la photographe sont des moments de méditation qui donnent sa place à l’ombre avec quelques lueurs d’espoir qui indiquent la présence au loin d’une étoile, peut-être, encore flamboyante, mais dont la lumière vacille pour devenir nova. Finalement, les images nous invitent à penser que la lumière possède une mémoire.

Les photographies qu’elle nous propose sont une invitation à la solitude. Paysages désertiques, intérieurs délaissés, figures abstraites qui ressemblent à des fantômes, les photographies balaient un large éventail de représentations qui convergent tous vers une idée commune de l’absence et du silence.”

- Zone Critique

            Astrid Staes  –  Photographier l’absence